Premsa

En aquesta secció trobareu una selecció de les aparicions del nostre disc TRIBULUS TERRESTRIS als mitjans de comunicació.

Podeu descarregar aquí el comunicat de premsa (en francès) :

// CHRONIQUE DISQUE //

MUSICULTURE

21-12-2015

CHRISTOPHE AUGROS

FIVE IN ORBIT

Five in Orbit” réunit les personnalités musicales de Ramon Fossati, Laurent Bronner et Olivier Brandily dans un projet collectif qui englobe plusieurs facettes du jazz. SORTIE LE 15 FEVRIER 2016.

Leur musique est assez unique, lumineuse, communicative et très nostalgique.

Les “Five in Orbit” ont bu aux sources du jazz et ça s’entend. Mais il y a une belle modernité dans la tradition avec leur jazz. Un vrai tour de force en vérité.

Constitué principalement de compositions originales, leur répertoire révèle un souci du détail dans l’écriture, les textures sonores et les arrangements, le tout dans un “chaos” bien organisé. Un peu comme le dernier opus de Sylvain Rifflet.

L’originalité des “Five In Orbit” vient aussi de l’utilisation d’instruments aussi cocasses que la conque marine ou le gong. Comme son titre l’indique, la musique de cet album est puissante, énergique, profonde. Des vertues propres à la “Tribulus Terrestris” (plante médicinale).

Une musique parfois curieuse pour des esprits curieux.

Five In Orbit “Tribulus Terrestris” (2016, Socadisc)

Musiculture : http://www.musiculture.fr/five-in-orbit/

// CHRONIQUE DISQUE //

DJAM

12-01-2016

Pierre Tenne

FIVE IN ORBIT – TRIBULUS TERRESTRIS

Si la vérité est femme, le chroniqueur musical serait plus DSK que Lovelace. Mais la vérité n’a pas de sexe, les chroniqueurs musicaux toujours le même ou presque et sic non transit gloria mundi, mon pote. Pourquoi je dis ça, moi… Ah oui ! comment j’écris là-dessus ? Qu’on me dise comment!  L’arsenal habituel, on en fait quoi ? Enervé. Hors de moi.

Première cartouche dans la gibecière du journaliste : le genre. Parlons-en ! Le jazz, certes : l’estampille Jo Jones sur la légèreté du geste de Luc Isenmann, le primesaut swing des 88 touches de Laurent Bronner, 10/10 en note esthétique pour son grand écart facial Lennie Tristano-Randy Weston poursuivi par un triple-axel harmoniquement grand ouvert. Clap clap. Mais quel jazz ? La tentation free de « The Night of Dead Cats », plus libre que free d’ailleurs ? La ballade des « Dancing Dogs » qui étire une modalité très blues sur des impressions d’un modernisme assumé, quasi wayne-shortérien ? Et puis le jazz, je veux bien ! On rase gratis ! Et vous faites quoi du funk (« Lonesome Lover », repris à Max Roach et Abbey Lincoln), du groove rockailleux, du tango ? Non non non. On me dit : « et oui pauvre tâche, c’est hybride ! Résolument moderne ! Pluri-disciplinaire… Sensuel telle à l’aube cette caresse diaphane de la corolle d’orchidée ouverte sur une cuisse de faon… » Peut-être, mais ça se range où ? Hein ? Ah ! Je vous emmerde, moi.

Attention, j’en ai plein ma besace des critères : la technique, l’enregistrement, la production, le talent des musiciens… Bon. Passons là-dessus. Les mecs assurent, quoi…

Encore un : les influences ! Haha ! Olivier Brandily dit s’inspirer de Roland Kirk, ce qui est navrant. Un olibrius qui passait son temps à mettre trop d’instruments entre ses lèvres, lorsque tout le monde sait qu’un seul suffit… D’accord, l’influence n’est pas usurpée : est-ce vraiment une gloire ? Peut-on se vanter en 2016 de trouver à cinq des arrangements rappelant Mingus pour la perfection je-m’en-foutiste, Carla Bley pour l’humour coquinou (« Miel de Jacaranda ») ? Non, c’est vergogneux. Pire, c’est suspect. Un peu trop bien fait pour être honnête. Je vais te déchoir tout ça de nationalité, moi. Et sans traîner.

Les instruments, pardi ! Goût des gros cuivres avec trombone à coulisse (Ramon Fossati : péché mignon), tout pour plaire ! Un coup tout doux (« Lluna de Montoliu »), un coup tout bourrins (« Tribulus Terrestris ») ; là binaires et à l’unisson, ailleurs entrelacés avec le piano dans des dialogues mélodiques et improvisés jamais épuisés. Bim ! Je dis prix de l’Académie du jazz, cinq étoiles, disque de l’année, best of … Tout le toutim ! Mais quel besoin de rajouter des coquillages ? Si si ! Je jure : des coquillages ! En instruments… Avant (soit entre 629 et 639, soit entre 1940 et 1945 dans l’Allier), on n’aurait jamais osé car on savait se tenir.

J’arrive à épuisement, mais il me reste deux-trois trucs : le disque. L’objet. Façonné par l’artiste catalan Marcel.li Antunez Roca, il faut lui reconnaître une bonne gueule. Quoique je ne sois pas bon juge et préfère quand la peinture ressemble à la réalité. Les impressionnistes ça va : ça ressemble pas trop, mais on reconnaît quand même. Enfin….  Faites-vous votre idée, tiens.

J’arrête là. Je connais tous les trucs. Je te continue cette chronique à l’infini, plus que le Mahabharata ou Buzz l’Eclair. Trop énervé, déçu… Hors de moi. Au fond, certaines musiques ne devraient pas être chroniquées, qui comme exprès refusent à se laisser réduire en mots. Par malice. Par folie. Par légèreté qu’aucune colonne à la une jamais n’atteindra. Une générosité, une vérité – la revoilà – que seule la musique offre lorsqu’elle est bien tournée. A les entendre, la tentation vient d’inviter le lecteur à simplement écouter ; ne plus lire. Suffisait d’y penser.

Epilogue :

Roland Kirk : « qu’as-tu fait, pauvre type ? »

Le pauvre type : « Ce bon vieux Rashaan ! »

R.K. : « Tu as prononcé mon nom en vain, sous prétexte d’une chronique d’une lourdeur inimaginable pour parler exclusivement de toi. Tu as tourné en dérision mon enseignement. Philistin de peu de foi… »

P.T. : « Cool. On est en manque de clics, vous avez le temps pour un petit blindtest ? »

Pierre Tenne

Five in Orbit, Tribulus Terrestris, Fresh Sound New Talent/Socadisc, sortie le 15 février 2016

Concert de sortie le 31 mars 2016 au studio de l’Ermitage, Paris XXe.

DJAM : http://www.djamlarevue.com/blog/2016/1/12/five-in-orbit-tribulus-terrestris

// CHRONIQUE DISQUE //

La Vanguardia

14-02-2106

Esteban Linés

FIVE IN ORBIT – TRIBULUS TERRESTRIS

// CHRONIQUE DISQUE //

CULTUREJAZZ

16-02-2016

FLORENCE DUCOMMUN

Six disques dans la vitrine de février 2016

Five in Orbit, ce sont cinq musiciens français et catalans qui se mettent et nous mettent aussitôt en appétit et en orbite avec le premier titre éponyme. « Entre folie et sagacité » annonce le groupe sur son site, et quand on contemple le visuel du disque créé par l’artiste catalan Marcel·lí Antúnez Roca, m’est avis qu’ils n’ont pas consommé que du tribulus terrestris ! Aux manettes, Ramon Fossati au trombone, Olivier Brandily au saxophone alto et flûte, Laurent Bronner au piano et piano semi-préparé, Nicolas Rageau à la contrebasse et Luc Isenmann à la batterie, qui ne sont plus tout à fait des novices et ont réussi un disque où la qualité se ressent immédiatement. Chaleureux, généreux, rond, nuancé, euphorisant, les adjectifs ne manquent pas pour souligner une belle réussite aux influences diverses bien digérées, dont les compositions pour la plupart originales se succèdent sans faire baisser l’attention.

Le saxophone et le trombone souvent à l’unisson atteignent une sonorité quasi charnelle très jouissive. Ceci est encore plus vrai pour Ramon Fossati qui réussit à prendre voix humaine dans « Dancing Dogs  » ou se faire presque passer pour une sirène de bateau dans « La Fi Del Nus ». Quand on sait que ce dernier est passé de la guitare au trombone pour ses possibilités sonores, on ne peut que saluer cette intuition ! Aux côtés des deux soufflants, un pianiste surprenant qui souvent n’est pas là où on l’attendrait, tandis que Luc Isenmann dont on connaît et apprécie le jeu souple, assure avec légèreté et fermeté le côté rythmique avec Nicolas Rageau. Un magnifique « Lonesome Lover » emprunté à Max Roach et Abbey Lincoln, dernièrement chanté par Grégory Porter, conclut ce beau travail collectif que j’ai écouté et réécouté avec chaque fois un très vif plaisir !

CultureJazz.fr : http://www.culturejazz.fr/spip.php?article2857

// ÉMISSION RADIO //

France Musique

16-02-2016

Alex Dutilh

Five in Orbit, tribulations terrestres

Five In Orbit ou l’addition de 3 + 2 = 6 … Un combo franco-catalan en gravitation autour d’une certaine idée de la musique ; celle qui se révèle organique, inventive, lumineuse, visuelle, joyeuse et universelle.

Les trois meneurs : 
Laurent Bronner (piano), les yeux et les oreilles grands ouverts sur toutes les richesses musicales, du rock à l’électro en passant par le classique, toujours à la recherche de l’originalité, inlassablement attiré par les mélodies libres et impatient que ses camarades agrémentent ses ouvertures harmoniques.
Olivier Brandily (saxophone alto, flûtes et clarinette basse), curieux, fou de bebop, de Roland Kirk ou Thelonious Monk, aquarelliste, dessinateur, expert gastronomique et du patrimoine, écrivain… n’en jetez plus ! Olivier pense la musique comme un kaléidoscope de toutes ses émotions pluridisciplinaires.
Ramon Fossati (trombone et coquillages), un pied tendu vers demain, l’autre ancré dans le passé et lié aux piliers du jazz ; c’est le méticuleux des arrangements, le fouineur de textures et l’entiché de l’écriture.
Et pour magnifier ce trio porteur, la contrebasse assurée de Nicolas Rageau et la batterie imperturbable et fantasque de Luc Isenmann.

Alors pourquoi 3 + 2 = 6 ? C’est sans compter sur laCatalogne, sa richesse culturelle et son expression fameuse “entre el seny i la rauxa”, que l’on traduit “entre la sagesse et la folie“. Une alliance de deux facettes d’un seul et même individu et qui constitue le caractère catalan. Une terre sur laquelle Five In Orbit a ancré son inspiration, pris ses marques et ses habitudes, goûté sa culture, ses parfums et son tempo. Ainsi l’immense artiste catalan Marcel.lí Antúnez Roca, mondialement reconnu, acteur majeur de l’art électronique et de l’expérimentation scénique, avec ses œuvres inclassables hybrides, illustre et accompagne cette quête discographique et habille les concerts.

Et toute cette addition donne un monde foutraque plus séduisant que jamais où la rêverie de plénitude lutte à se frayer une place dans le chaos pressant (Tribulus Terrestris) ; où l’âme humaine est disséquée de toutes ses contradictions (The Night of Dead Cats et sa réponse Dancing Dogs)… La musique est limpide, réveille la curiosité, surprend et l’humour n’est jamais loin. Aucune démonstration chez les protagonistes, mais une détermination de liberté et de dialogue mutuel pour inonder d’émotions les atmosphères et mondes particuliers dans un chaos organisé. La dernière note passée, persiste cette sensation chez l’auditeur d’avoir été capté ou simplement rendu vivant. La musique, comme un hologramme brillant de mille feux, un voyage passionnant entre folie et sagacité.

France Musique : http://www.francemusique.fr/emission/open-jazz/2015-2016/five-orbit-tribulations-terrestres-02-16-2016-18-00

// CHRONIQUE DISQUE //

Jazz à bâbord

20-02-2016

Bob Hatteau

Tribulus Terrestris – Five In Orbit

En 2003, Ramon Fossati, Olivier Brandily et Laurent Bronner montent Five In Orbit, qui sort un premier disque, chez Quadrant Record en 2005. En 2009, le trio publie FrEaKs chez Fresh Sound New Talent. Sept ans plus tard Five In Orbit retourne en studio, toujours pour FSNT, et enregistre Tribulus Terrestris. Entre temps, le contrebassiste Nicolas Rageau et le batteur Luc Isenmann ont intégré la joyeuse bande des cinq.

La Croix-de-Malte est une décoration, certes, mais pour Five In Orbit, c’est le nom commun du Tribule terrestre, une plante aphrodisiaque. Elle a inspiré Marcel.Lí Antúnez Roca (installations mécatroniques) pour créer un objet-disque qui vaut le détour : des illustrations psychédéliques hautes en couleurs ornent la pochette et le disque. Et, à l’ouverture du rabat, le disque surgit propulsé par un astucieux pliage…

Côté répertoire, Bronner et Fossati apportent chacun quatre titres, Brandily deux et le quintet joue « Lonesome Lover » d’Abbey Lincoln et Max Roach.

Five In Orbit est une tribu tonitruante ! Le foisonnement sonore tient du carnaval des animaux : le trombone bouffonne avec sa wawa (« Dancing Dogs »), les coquillages vrombissent, graves et vibrants (« La Fi Del Nus »), le saxophone alto barrit, encouragé par le trombone (« The Night Of Dead Cats »), la flûte s’agite comme une forcenée (« Tribulus Terrestris »), la rythmique fourmille et gronde (« Roulotte Russe »)… Et ce n’est pas une tribu pour rien : les jeux de groupes sont le point central de la musique de Five In Orbit. Tout y passe : des superpositions de voix, des lignes en contrepoints, des unissons, des croisements, des décalages, des questions-réponses…

Orchestre déjanté, mais organisé, Five In Orbit concocte une musique explosive qui prend ses sources dans les fanfares, le free, mais aussi le néo-bop et les musiques du monde.

Jazz à bâbord : http://jazz-a-babord.blogspot.fr

// CHRONIQUE DISQUE //

LES INROCKUPTIBLES

20-02-2016

Louis-Julien Nicolaou

10 albums de jazz made in France

Five in Orbit, Tribulus Terrestris

Commander à Marcel.lí Antúnez Roca une œuvre originale pour orner son album est en soi un geste fort : adepte de la mécatronique et de performances dérangeantes, l’artiste catalan est réputé pour ses créations délirantes, et celle-ci ne fait pas exception. Encore fallait-il, pour ne pas décevoir, une musique qui fasse montre d’une exubérance comparable. Mené par Ramón Fossati (trombone), Laurent Bronner (piano) et Olivier Brandily (sax, clarinette basse et flûte), Five in Orbit mène cette mission à bien en alignant des compositions pleines de viscères, de soupirs et de cris, où les chiens dansent (Dancing Dogs) et les chats crèvent (The Night of Dead Cats), comme des organismes tressautant, bondissant et s’exposant à ciel ouvert, les nerfs tendus à en craquer.

Les Inrocks : http://www.lesinrocks.com/2016/02/20/musique/10-albums-de-jazz-made-in-france-11806352/

TSF JAZZ

23-02-2016

Disque du Jour – Mardi 23 février

Quintet de Jazz franco-catalan, Five In Orbit présente un nouvel album coloré, entre tradition et expérimentations sonores. Au menu, 11 morceaux dont une reprise d’Abbey Lincoln et Max Roach, de beaux moments d’improvisation agrémentés de piano préparé, de trombone et de coquillages!

Ramon Fossati est au trombone, Olivier Brandily aux saxophones, Laurent Bronner au piano, Nicolas Rageau à la basse et Luc Isenmann à la batterie.

TSF JAZZ : http://www.tsfjazz.com/programme-detail.php?id=10&j=2#main

// INTERVIEW //

Le 20h de TSF JAZZ

26-02-2016

Jean-Charles Doukhan

INTERVIEW | Five In Orbit – Tribulus Terrestris

Tribulus Terrestris : c’est le nom d’une plante aphrodisiaque…C’est aussi le titre du nouvel album de Five In Orbit, un quintet franco-catalan notamment emmené par le tromboniste Ramon Fossati et le saxophoniste Olivier Brandily et dont la musique évoque les esprits de Charles Mingus et Roland Kirk…On en parle ce soir dans le 20h.

Écoutez le podcast de l’émission ! : http://www.tsfjazz.com/pop-pcast.php?id=13014

// ÉMISSION RADIO //

“VIA JAZZ” – CATALUNYA MÚSICA

27-02-2016

Pilar Subirà

Via Jazz Novetats: 35 Festival Jazz Terrassa

// ÉMISSION RADIO //

NO SOLO JAZZ – CONTRABANDA FM

29-02-2016

Antonio Narvaez

FIVE IN ORBIT, NUEVO DISCO – DEXTER GORDON – IVE MENDES – JAUME LLOMBART

Regresan a Cataluña los cinco integrantes de Five in Orbit, grupo Catalano-Francés, que vienen al Festival de Jazz de Terrassa a presentar su nuevo disco “Tribulus Terrestris” (2016), será el Sábado 5 de Marzo en concierto doble bajo el nombre de “Conexión Barcelona-París-Madrid” con la actuación previa de Jorge Pardo & Sylvain Luc. Escuchamos temas de este nuevo disco de Five in Orbit. Recordamos a Dexter Gordon con motivo del aniversario de su nacimiento con temas de sus discos “Hot & Cool” (1955) y “I want more” (1964). Les presento a Ive Mendes, cantante y compositora brasileña con una amplia carrera internacional, canciones de “Magnetism” (2010). Para terminar la sesión de hoy les presento otra novedad discográfica del sello Underpool (www.underpool.org), “Solo” (2015), del guitarrista Jaume Llombart, un disco excepcional…

PODCAST : http://nosolojazz.blogspot.fr/2016/02/no-solo-jazz-febrero-29-2016.html

// CHRONIQUE DISQUE //

Les Dernières Nouvelles du Jazz  |  www.lesdnj.com

01-03-2016

Xavier Prévost

FIVE IN ORBIT « Tribulus Terrestris »

Ramon Fossati (trombone & coquillages), Olivier Brandily (saxophone alto, flûte & cooquillages), Laurent Bronner (piano), Nicolas Rageau (contrebasse), Luc Insenmann (batterie)

Montoliu de Segarra (Catalogne), 21-23 septembre 2015

Fresh Sound New Talent FSNT 495 / Socadisc

Le tromboniste Ramon Fossati est un catalan de Paris, ou peut-être de l’Essonne, qui communique avec les autres (autres individus, autres nations, autres cultures….) par l’entremise de sa passion pour le jazz. Après Paris-Barcelona Swing Connection, il s’est retrouvé voici plus de 10 ans avec une autre équipe, aujourd’hui l’essentiel des membres de ce quintette, pour Five in Orbit. La communication, ou plutôt la communicabilité, paraît être la matière première de ce groupe : très forte expressivité, assumée, partagée, qui associe l’ensemble des instruments et des instrumentistes dans une expression très collective, selon ce qui pourrait être l’essence originelle du jazz (si tant est que le jazz ait une essence, alors qu’il est plutôt une musique d’existence, mais laissons là le débat philosophique….). Tout commence par de joyeuses dissonances, comme au début des Éléments de Jean-Féry Rebel (1737), tentative de description de la création du monde, laquelle commence bien entendu par le chaos qui précède l’édification du cosmos. Et le monde qui advient ici c’est le jazz, version hyper-expressive, comme au temps du jungle style de Duke Ellington et Bubber Miley, et jusqu’à Charles Mingus, et au-delà. Dès la première minute, la flûte aventurée dans des modes de jeu hétérodoxes et des sonorités extrêmes (souvenir de Roland Kirk, qui fit un séjour furtif chez Mingus : pas de hasard!) donne le ton. C’est du jazz hot, dans toute la vitalité originelle de l’idiome afro-américain, et dans un langage musical d’aujourd’hui ; c’est ce que suggère le titre de ce premier thème, Tribulus Terrestris, plante aux vertus vivifiantes, stimulantes, pour ne pas dire plus. La mélancolie s’installe ensuite, sur les traces d’Ibn Khaldoun et de ses pérégrinations philosophiques, méditerranéennes et européennes. Et le disque se dévoile progressivement, en plages très libres, toujours animées de cette espèce de vocalité des instruments à vent (y compris les coquillages) qui donne à l’expression sa force. Les compositions sont signées par les trois piliers constitutifs du groupe : Ramon Fossati, le tromboniste , Olivier Brandily, le saxophoniste-flûtiste, et Lauren Bronner le pianiste. Mais leurs partenaires ne déméritent pas de vigueur, de finesses dans le jeu collectif et d’inventivité : Nicolas Rageau et Luc Isenmann sont totalement immergés dans le projet collectif, qui porte le disque jusqu’à son terme : Lonsome Lover, une composition de Max Roach et Abbey Lincoln, extraite du disque « It’s Time » (Impulse, 1962). Jusqu’au bout la flamme est entretenue, avec force, par ces gardiens fidèles d’un jazz toujours vif, et vivant ; vitalité magnifiée sur la pochette du CD par les illustrations tout aussi expressives du plasticien catalan Marcel.Lí Antúnez Roca.

Xavier Prévost

Le groupe jouera le 5 mars 2016 à Barcelone au festival Jazz de Terrassa, et le 31 mars à Paris au studio de l’Ermitage.

Un extrait sur Youtube en avant-ouïr

www.lesdnj.com : http://www.lesdnj.com/2016/03/five-in-orbit-tribulus-terrestris.html

// CHRONIQUE DISQUE //

Jazz Magazine

Mars 2016

Jean-Louis Lemarchand

// ARTICLE //

Diari de Terrassa

05-03-2016

Pamela Navarrete

Doble velada de Jorge Pardo & Sylvain Luc y Five in Orbit

// Interview //

Catalunya Ràdio

05-03-2016

Blai Marsé

Five in Orbit i Marcel·lí Antúnez: Connexió Barcelona-París-Terrassa

Terrassa és avui el punt de trobada d’una doble sessió de jazz titulada “Connexió Barcelona-París-Madrid”. La Nova Jazz Cava de la capital vallesana acollirà la presentació del nou espectacle del grup catalano-francès Five In Orbit i l’artista Marcel·lí Antúnez. Abans, a les deu, hi actuaran el madrileny Jorge Pardo amb el guitarrista parisenc Sylvain Luc. Blai Marsé ha parlat amb Ramon Fossati, un dels líders del grup Five in Orbit. Per: Blai Marsé.

FIP – Club Jazzafip

10-03-2016

Alexandre Desurmont

Club Jazzafip du jeudi 10 mars 2016

Écoutez le podcast ! : http://www.fipradio.fr/player/reecouter?play=22153 (Minute 22:30)

// CRÒNICA DE DISC //

‘Jazz Club de Nit’ – Radio Sant Vicenç 90.2

16-03-2016

Miquel Tuset

Programa 240: Daniel Fortin, Marco Mezquida Trio + Bill McHenry i Five in Orbit, 16 de març de 2016

De nou ens tornem a trobar amb un programa dedicat a l’editorial de casa nostra, Fresh Sound New Talent amb tres projectes diversos que tenen el denominador comú de la qualitat i creativitat amb tot de temes propis on podrem copsar una altra vegada la música que es cou ara mateix en el planeta Contemporani Jazz. Escoltareu el projecte “Cantabile” del gran Marco Mezquida amb el seu trio + Bill McHenry, també el darrer projecte dels amics de Five in Orbit, i el seu “Tribulus Terrestris” i el “Brinks” de Daniel Fortin en formació de quartet.

“TRIBULUS TERRESTRIS”
Five in Orbit

Editat per Fresh Sound New Talent FSNT 495
Enregistrat, mesclat i masteritzat per David Casamitjana el setembre-novembre de 2015 a l’Espai Sonor Montoliu, a Montoliu de Segarra, Catalunya.
Edició gràfica de Marcel·lí Antúnez Roca
Produït per Five in Orbit
Productor executiu Jordi Pujol

Ramon Fossati, trombó i cargols de mar
Olivier Brandily, saxo alto, flauta i cargols de mar
Laurent Bronner, piano
Nicolas Rageau, contrabaix
Luc Issenman, bateria

Doncs sembla que soc una mica “part implicada” en aquest projecte si considerem què els amics de Five in Orbit van voler venir a presentar el seu projecte al JCLV el setembre de 2015 tot just pocs dies abans d’enregistrar-lo a la Segarra. Era la segona vegada que venien havent-ho el 16 de març de 2012 i ja en aquella ocasió vam tenir un magnífic “feeling” que crec ha continuat fins ara. La presentació “oficial” d’aquest disc es va fer fa quatre dies dins l’encara vigent 35è Festival de Jazz de Terrassa en una Nova Jazz Cava plena de goma a gom on vam poder gaudir d’un doble concert, primer amb Jorge Pardo i amics i posteriorment amb el “Tribulus Terrestris” que ara mateix escoltareu.

Som-hi doncs amb el primer tema d’aquest magnífic quintet que te l’al·licient d’incorporar els sons de grans cargols de mar, cadascun i segons el seu volum sintonitzat a un determinat to, amb el tema anomenat….

6.- La fi del Nus__________(R. Fossati)__________7m22s

Un primer tema on en Ramon ja ens ha captivat amb el so dels cargols de mar i petxines gegants, tot i iniciant-lo com si dins d’una cova marina estant, sorgís la música. Tema delicat inicialment però que ben al mig agafa una mica d’embranzida tot i reconeixent el motiu principal del tema a base del so dels vents, metall i canya. El delicat solo de l’amic Olivier al saxo alto s’enlaira i vola per sobre la fragància de les ones….amb temps també per escoltar els dos sòlids elements de la secció rítmica Nicolas Rageu/Luc Isenmann i després a aquest darrer en un magnífic solo i acabar el tema amb el motiu principal.

Five in Orbit reuneix les personalitats musicals de Ramon Fossati, Laurent Bronner i Olivier Brandily en un projecte col·lectiu que abraça tots els llenguatges del jazz. Juntament amb Nicolas Rageau i Luc Isenmann, ens proposen una música única, lluminosa i comunicativa. Els Five in Orbit beuen de les fonts del jazz, respirent vitalitat, energia i tenen una predisposició ben autèntica de disfrutar amb la música.

Les seves composicions revelen una especial cura en l’escriptura, les textures sonores i els arranjaments, tot en un “caos” ben organitzat. Sempre a la recerca de nous timbres per enriquir les seves composicions, els Five in Orbit no dubten a utilitzar tant els cargols de mar, el piano semi-preparat com les flautes tradicionals, els gongs i… els reclams d’ocells!

Seguim amb el següent tema d’aquest magnífic projecte també del Ramon anomenat….

3.- Miel de Jacaranda__________(R. Fossasti)__________6m54s

I hi hem tornat amb un altre tema delicat, amb la introducció a càrrec del piano d’en Laurent per després seguir amb el motiu principal pels dos vents amics en una cançó on la melodia és certament preciosa i molt ben imaginades les harmonies. Entremig el pianista fa la mateixa aportació inicial mentre l’Olivier fa un curtet i aparent esbojarrat solo, per després seguir-lo en Ramon a la vegada que el tema ha adquirit un punt rítmic que no semblava tenir en els inicis, quasi a ritme de tango. Un potent solo del metall ens situa en la delicada pulsió d’aquest gran pianista francès Bronner en un solo on el bon gust hi és de manera preponderant….etc…

Després de la sortida del seu primer àlbum Five in Orbit (Quadrant Records, 2006), el prestigiós segell Fresh Sound New Talent produeix el 2010 el seu segon disc, Freaks. Seduïda per la seva originalitat, la gran directora de cinema Isabel Coixet decideix incloure la seva música al seu documental Aral, el mar perdut, amb la veu de Ben Kingsley.

Cinc en òrbita o l’addició de 3 + 2 = 6 … Un combo francès-català que gravita al voltant d’una certa idea de la música; la qual es revela orgànica, inventiva, lluminosa, visual, alegre i universal.

I seguim amb aquests temes tant i tant peculiars on les atmosferes creades són de lo més inverosímil i ara ho fem amb el tema d’en Laurent Bronner anomenat…

7.- Tricks__________(L. Bronner)__________9m23s

Un altre tema farcit de canvis rítmics, iniciat però amb un llarga i delicada introducció a base del so dels vents, havent-hi però una incipient modificació estilística i rítmica amb la intervenció del compositor al piano i una secció rítmica quasi desbocada ben marcada pel bateria i contrabaix. Un gran solo del pianista per si no ens n’havíem adonat ens situa de nou en un canvi rítmic, aturant la màquina per gaudir del magnífic so dolç del saxo alto de l’Olivier, en un tema llarg on podem copsar de nou les atmosferes creades per aquests músics amb les seves melodies i suaus ritmes. Ja arribant al final una gran dosi d’emoció sobretot ocasionada pel so del trombó…

Els tres líders:
Laurent Bronner (piano), ulls i oïdes oberts a totes les riqueses musicals des del rock a l’electro clàssica, sempre a la recerca d’originalitat, sense descans atret per melodies lliures i impacient que el seu companys adornin les seves obertures d’harmònics.
Olivier Brandily (saxofon alto, flauta i clarinet baix), curiós, boig pel bebop, Roland Kirk o Thelonious Monk, aquarel·lista, dibuixant, expert culinari i del patrimoni, escriptor … Olivier pensar la música com un calidoscopi de totes les seves emocions multidisciplinàries.

Ramón Fossati (trombó i cargols de mar), un peu endavant cap el demà, l’altra ancorat en el passat i en relació amb els pilars del jazz; és el meticulós dels arranjaments, les curioses textures i encapritxat de l’escriptura.

I per magnificar aquest trio i per sota el sòlid i precís contrabaix d’en Nicolas Rageau i la bateria impertorbable i capritxosa de Luc Isenmann.

I continuem amb un altre tema d’aquest magnífic quintet, ara en una composició de l’Olivier Brandily anomenada….

9.- Roulotte Rousse__________(O. Brandily)__________5m18s

De nou ens han sorprès amb la proposta de modificació rítmica en aquesta cançó on el tema i motiu principal te uns aires gitanos ben marcats pels dos vents. Després d’ells el vals s’imposa amb el solo d’en Laurent per després la profunda sonoritat d’aquest saxofonista alto, l’Olivier Brandily, el qual n’obté un so més aviat ple i profund sobretot en l’octava de baix, més del normal dels altos escoltats…i acaben aquest magnífic tema.

Llavors, per 3 + 2 = 6? Això és així pel fet de comptar amb Catalunya, la seva rica cultura i l’expressió famosa “entre el seny i la rauxa”. Una aliança de les dues cares d’una sola persona, aquest és el caràcter català. Una terra on Five In Orbit ha ancorat la seva inspiració, la seva marca i hàbits, ha gaudit de la seva cultura, la seva fragància i el seu tempo. Així doncs què el gran artista català Marcel·lí Antúnez Roca, reconegut a nivell mundial, gran actor i proveïdor d’art electrònic i de l’experimentació escènica, il·lustra i acompanya els espectacles de Five in Orbit amb les seves obres híbrides i inclassificables.

Acabem doncs el projecte i programa amb el tema del qual en fan “bandera” i és el composat pel Ramon Fossati on també escoltarem els canvis rítmics, la qual cosa sembla ser la clau de volta d’aquest projecte, on no hi ha cap tema que mantingui una pulsió rítmica des de l’inici fins el final…som hi doncs amb el…

Tribulus terrestris és una herba utilitzada en les pràctiques de l’Ayurveda que es recomana sobretot per a la salut masculina incloent la virilitat i la vitalitat, i, específicament, més atesa a la salut cardiovascular i urogenital. És un suplement comú per millorar les propietats de la libido i impulsar les propietats de la testosterona.

Som-hi doncs i a veure si els efectes es produeixen també escoltant el tema…

1.- Tribulus Terrestris__________(R. Fossati)__________7m14s

Doncs aquest és el leit motiv d’aquest quintet, els canvis rítmics i magnífiques melodies i millors intervencions solistes en una formació que és una col·lectivitat més que un conjunt d’individualitats. Un tema enigmàtic com els altres, on la potència sonora i rítmica dels vents i tots plegats en el motiu principal ens situa en un món afrodisíac, per això “tribulus terrestris” és una planta, una herbota més aviat de la qual se’n fan tisanes que són afrodisíaques. Així, aquests canvis rítmics i el del solo de l’Olivier a la flauta ens podria situar en aquest món, també el del solo del baterista Luc Isenmann….i bé, un tros de tema per acabar el projecte dels Five in Orbit i el programa…

Enllaç a Jazz Club de Nit: http://jazzclubdenit.blogspot.fr/2016/03/programa-240-daniel-fortin-marco.html

// CONCERT //

CONCERT DU JOUR –  TSF JAZZ

31-03-2016

Laure Albernhe

Concert du Jour : Five in Orbit

“Si on voulait situer Five in Orbit, on pourrait imaginer que c’est un groupe de Charles Mingus en vacances dans la maison de Salvador Dalí à Cadaqués, en Catalogne. Five in Orbit, comme son nom l’indique, ce sont cinq musiciens à l’énergie roborative, à la fantaisie débordante, à l’univers joyeux, organique, parfois légèrement inquiétant.

On ne sera pas étonnés, sur certaines plages du disque, de voir nos horloges fondre comme dans les oeuvres du grand fou à moustache.

Five in Orbit c’est : Ramon Fossati qui joue du trombone et des coquillages, aujourd’hui ça va être des coquillages, nombreux; Olivier Brandily au sax alto, flûte et coquillages; Laurent Bronner au piano; Nicolas Rageau est à la contrebasse; Luc Isenmann à la batterie.

C’est un quintet qui va présenter sont enthousiasmant troisième album Tribulus Terrestris ce soir au Studio de l’Ermitage, ça promet une belle énergie qu’on va partager tout de suite sur TSF JAZZ puisque ils sont tous là, en direct dans le studio. Monsieurs de Five in Orbit, c’est à vous ! ”

Écoutez le podcast ! : http://www.tsfjazz.com/pop-pcast.php?id=13129

// ENTREVISTA //

440 CLÀSSICA & JAZZ, NÚM. 29

Abril 2016

Jordi Martí

Five in Orbit, el so de les vísceres

// ENTREVISTA //

Bad Music Jazz – ScannerFm

06-04-2016

Martí Farré

BAD MUSIC JAZZ #151 | ENTREVISTA A RAMON FOSSATI, I A MÉS: SAMUEL BLASER, PERCHAUD/MOREAUX/ROSSY, BENITEZ/XIRGU, NANÁ VASCONCELOS I GATO BARBIERI

Escolteu el podcast!: http://www.scannerfm.com/bmj151/

// CD REVIEW //

BIRD IS THE WORM

09-05-2016

Five In Orbit – Tribulus Terrestris (Fresh Sound New Talent Records)

An intriguing album from trombonist Ramon Fossati, alto saxophonist Olivier Brandily, pianist Laurent Bronner, bassist Nicolas Rageau and drummer Luc Isenmann.  It hovers at the edges of straight-ahead while never quite putting both feet into avant-garde, and that vagueness of direction creates a wonderful bit of tension and some lyrical opportunities that the quintet takes advantage of repeatedly.  Add to that some prepared piano, some unconventional percussion and some found sounds, and now it’s not just smart music but also undeniably fun.  Good stuff.

Link: http://www.birdistheworm.com/this-is-jazz-today-ryan-keberle-catharsis-the-heliocentrics-five-in-orbit-and-more/

// DISCO DE LA SEMANA //

El Viaje de Mambrú

15-05-2016

Pedro Gabiola Belasco

El viaje de Mambrú 7 – 4ª temporada | Tribulus Terrestris, disco de la semana

7ª edición de la 4ª temporada de El viaje de Mambrú.
Dirigido y presentado por Pedro Gabiola Belasco.
Con la colaboración de Paula Gabiola Llorente en su sección “Música para vivir, las canciones más bonitas del mundo”.
Publicado el 015/05/2016.
En esta edición se pueden escuchar canciones de artistas como
-Five in Orbit
-Rão Kyao
-Bryan Adams
-Big Mama Thornton
-Elvis Presley
-Jimi Hendrix
-Los Mambo Jambo

Enlace: http://www.elviajedemambru.com/2016/05/el-viaje-de-mambru-7-4-temporada.html

// CRÒNICA CONCERT //

TOMAJAZZ

15-06-2016

Text i fotografia: Joan Cortès

35è Festival Jazz Terrassa –I- (4-6 de marzo de 2016, Nova Jazz Cava, Terrassa -Barcelona-)

Artículo completo: http://www.tomajazz.com/web/?p=24911

(…)

“La segunda parte de la velada corrió a cargo del grupo franco-catalán Five in Orbit con su último trabajo discográfico Tribulus Terrestris (FSNT, 2015), el tercero en diez años.

Para la ocasión contaron con un decorado especial, plásticamente remarcable, que cambió por completo la percepción del escenario de la cava egarense, aportándole una luminosidad y color inédito. Un decorado pintado por Marcel·lí Antúnez, el cual también es el responsable del diseño gráfico del disco.

Una decoración en consonancia con la música desarrollada por el quinteto, donde prima la escritura y los arreglos, así como la buena dinámica entre los integrantes de la formación. Un trabajo que se pasea por los distintos “palos” del jazz de los últimos decenios, con acercamientos puntuales al avant-garde, pasando por pinceladas tangueras, africanas o incluso balcánicas.

Color y variedad en plena consonancia con el lienzo que los arropaba.”

(…)

// CRÒNICA DISC //

JAZZ JOURNAL

01-06-2016

Brian Morton

// CRÒNICA DISC //

Jazz Hot

Hivern 2016-2017

Daniel Chauvet

Five In Orbit

Bien qu’ils ne se réclament d’aucun style ni d’aucune chapelle, ces «cinq en orbite», dirigés par le tromboniste Ramon Fossati, montrent une parenté évidente avec le côté libertaire de la musique de Charlie Mingus. Ils y mêlent d’autres influences, notamment dues à des origines géographiques différentes (le leader est catalan), pour proposer un jazz très original. L’emploi des conques marines à la Steve Turre, la pratique de l’improvisation collective et le recours permanent (et pas seulement sur les illustrations de la pochette) à un humour iconoclaste, y sont pour beaucoup. Doux-amer, mais savoureux.

Daniel Chauvet

Jazz Hot : http://www.jazzhot.net/PBCPPlayer.asp?ID=1817132

// CRÒNICA CONCERT //

Jazz i fotografia de primera mà

06-04-2016

Text: Miquel Bricullé Grases

Fotografia: Imma Casanellas

FIVE IN ORBIT (5/3/2016, Nova Jazz Cava)

Ramon Fossati, trombó i cargols de mar
Olivier Brandily, saxo alt, flauta i cargols de mar
Laurent Bronner, piano preparat
Nicolas Rageau, contrabaix
Luc Isenmann, bateria

Magnífica oportunitat per a tornar a sentir aquest quintet parisenc que co-lidera el trombonista barceloní Ramon Fossati, i que presentava el seu tercer disc, ‘Tribulus Terrestris’. Es tracta d’una obra que vol ser enquadrada en la natura, i molt especialment en el món animal. Hi ha una cura especial en la posada en escena, perquè fins i tot l’escenari de la Nova Jazz Cava es va veure embellit amb un mural al·legòric, obra de l’artista plàstic Marcel·lí Antúnez, que s’ha fet càrrec també del disseny i la imatge del CD.

Fent honor al nom del grup, ens van proposar un viatge per ritmes i estils agafats des de l’òrbita terrestre, combinats amb la profunditat i les textures dels vents. Un treball eclèctic i suggeridor, que requereix atenció especial i que, de ben segur, mereix una reconfortant segona audició.

Ramon Fossati i Olivier Brandily, compositors de la majoria de les peces junt amb Laurent Bronner, van liderar la part solista amb un ús intensiu de les “coquillages”. L’un afegint-hi el trombó de vares, i l’altre amb el saxo alt i la flauta, molt tocats pel bop. El trio va gaudir de dos estilets a banda i banda, començant pel pianista Laurent Bronner i seguint amb el baterista Luc Isenmann, veritable instigador de la cataracta de ritmes de la que va gaudir l’actuació. Una vetllada amb una música francament saborosa que uns quants van decidir no acabar d’escoltar, empesos segurament pel llarg metratge de les dues actuacions, i possiblement també per l’acusat contrast entre l’una i l’altra.

Jazz i fotografia de primera mà: http://www.jazzdeprimera.cat/2016/04/35e-festival-de-jazz-de-terrassa-i.html